Jonny Lang
Jonny Lang a commencé à jouer du saxophone à l’âge de 11 ans, puis de la guitare à 12 ans, après que son père (Jon Langseth) l’eut emmené voir le Bad Medicine blues, l’un des groupes de blues phares sur la scène de Fargo. Conquis par ce style de musique, bien qu’écoutant alors des groupes « grunge » tels que les « Stone Temple Pilots », Jonny a tôt fait de prendre des leçons de guitare auprès de Ted Larsen, le guitariste leader du groupe. Quelques mois plus tard, Jonny rejoint le groupe en qualité de chanteur et second guitariste. Le groupe est alors rebaptisé « Kid Jonny Lang and the Big Bang ».
Avec un chanteur âgé de tout juste 14 ans et déjà aguerri au blues, le groupe connaît un nouveau succès et déménage à Minneapolis (Minnesota) pour profiter d’une plus grande scène musicale et se faire connaître dans la région. Un premier disque indépendant sort en 1995, « Smokin’ » et s’écoule en peu de temps à plus de 25 000 exemplaires. C’est suffisant pour que la compagnie A&M records, l’une des majors américaines, repère le groupe et signe avec lui pour les prochains disques. Jonny Lang a 15 ans lorsqu’il signe chez A&M records, en 1996. Il enregistre ainsi son premier album pour une major, intitulé « Lie to me », qui sort le 28 janvier 1996, soit la veille de ses 16 ans. L’album, d’un style très blues-rock, rencontre un succès critique et commercial important puisqu’il sera certifié platinum (plus d’1 million de copies vendues à travers le monde), fait marquant pour un si jeune artiste et pour un musicien de catégorie blues. C’est l’époque d’un certain revival du blues-rock, lié à l’émergence de plusieurs jeunes artistes se revendiquant de l’école de Stevie Ray Vaughan, comme Kenny Wayne Shepherd ou Monster Mike Welch. Jonny Lang se distingue de ses épigones grâce à son chant exceptionnel et son charisme scénique. Une tournée de concerts internationale s’ensuit en 1997 pour promouvoir les titres de l’album « Lie to me », dont le plus remarqué en concert devient « A quitter never wins » , une reprise éblouissante du titre de Tinsley Ellis.
Un an plus tard, en 1998, Jonny Lang enregistre un second album pour A&M, « Wander this world », le 20 octobre 1998. Il lui vaut une nomination aux Grammy awards. Ce nouvel album tente de brasser des influences plus diverses, telles que la pop, la ballade, le rock, le funk et la soul. Il y réussit, en mettant davantage l’accent sur le chant de Jonny que sur son jeu de guitare. Ayant été élevé dans une famille où la musique Motown était très appréciée, Jonny en a gardé plus que des souvenirs. C’est un nouveau succès critique et commercial que ne fait que confirmer la nomination aux Grammys. La majorité des fans de Jonny Lang considèrent ce second album comme le sommet musical de Jonny Lang, même si les puristes du blues lui préfèrent « Lie to me » voire « Smokin’ » qui sera réédité en 2000. Les ballades « Wander this world » et « Breakin’ me » deviennent des succès majeurs, permettant à Jonny Lang de conquérir des publics plus habitués à la musique mainstream.
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